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LETTRE LXVII.

MARCHE DE L’EMPEREUR FRÉDÉRIC BARBEROUSSE EN 1190, DEPUIS GALLIPOLI JUSQU’À LAODICÉE DU MÉANDRE.

À M. M……
Octobre 1830.

Il y a tant de poésie et d’histoire sur les rivages de l’Hellespont, que l’imagination peut à peine suffire à tous ces souvenirs ; il y a tant de bruits de gloire autour de ces flots que nous traversons pour la seconde fois, que l’oreille du voyageur peut à peine tout entendre. Après les grandes ombres d’Achille et de Priam, de Xerxès et d’Alexandre, d’autres ombres non moins glorieuses se dressent devant nous sur les rives du détroit. Frédéric Bar-