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DE LA LETTRE LIII.

DES BIBLIOTHÈQUES DE SRAMBOUL.

Péra, septembre 1830.

Stamboul a peu de mosquées impériales qui n’aient un dépôt de livres ; l’abbé Toderini a compté à Constantinople treize bibliothèques publiques ; d’Ohsson en compte jusqu’à trente-cinq ; il s’en forme chaque jour de nouvelles ; on m’en a cité plusieurs qui n’existaient pas du temps de ces deux savans ; parmi, les nouveaux établissemens en ce genre, je rappellerai seulement la bibliothèque des derviches tourneurs de Péra, fondée par Halet-Effendi ; la plupart des bibliothèques de la capitale sont le produit de legs pieux ; des sultans, des vi-