Page:Michel - Dictionnaire des expressions vicieuses.djvu/12

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toutes les autres parties de la France, et l’on n’ignore pas qu’elles ont des caractères qui en font distinguer les divers habitans.

Cet Ouvrage tend donc à prémunir les jeunes gens et les personnes de tout sexe et de toute condition contre les vices ordinaires du langage.

Le père et la mère de famille, ceux qui n’ont point fait d’études, ou qui n’ont retiré de celles qu’ils ont faites, que des connaissances médiocres ; ce sexe aimable qu’il est quelque fois si pénible d’entendre dénaturer dans la conversation, une des plus belles langues ; tous enfin y trouveront le moyen de se corriger en grande partie, des fautes qui échappent en parlant, de n’apporter dans la société que des termes avoués par le bon usage, et de s’exprimer, soit de vive voix, soit en écrivant, de manière à ne pas s’attirer les reproches que l’on fait à l’ignorance, et le ridicule qui l’accompagne.

Bien des gens, sans doute, trouveront que je n’ai pas relevé toutes les fautes. Cela ne paroîtra pas étonnant, si l’on considère que cet Ouvrage n’est qu’un recueil d’expressions impropres ou mal employées, de termes vicieux dont la signification assez arbitraire, n’a pu