Page:Michel - L'ornementations des reliures modernes, 1889.djvu/142

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symétriques, où une partie de ces fleurs sont placées la tête en bas[1]. Dans les arabesques cet aspect n’est pas disgracieux, parce que tout en découlant de l’interprétation de la nature, ce genre d’ornement en passant par des transformations successives a pris un caractère tout conventionnel.

Outre les plantes symboliques telles que le laurier, le chêne, la palme, etc., on peut encore employer la plante, mais alors très près de nature, lorsque son nom sert de titre à l’ouvrage.

Exemple : le Myosotis, les Vignes folles, les Œillets de Kerlaz, la Dame aux camélias, etc. Quelle que soit la disposition adoptée, bande, milieu, guirlande, on se trouvera en présence d’une difficulté sérieuse, l’importance de l’échelle de l’ornement qui est capitale en matière de reliure : il faudra donc tenir un compte rigoureux du format et de la nature de la fleur adoptée. Telles fleurs, comme le lys, la marguerite, conservent à toutes les échelles leur caractère propre et se reconnaissent aisément ; d’autres

  1. Ce qu’il ne faut pas confondre avec les fleurs retombantes qui doivent cet aspect à leur nature même.