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Page:Michel - Légendes et chants de gestes canaques, 1885.djvu/14

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ge de pierre font et vivent cette langue, en prenant chez les Anglais,les Français, les Espagnols, les Chinois, pêcheurs de Trépang, leurs mots d’usage, et en leur donnant des leurs.

Quand ce dialecte bizarre, qu’on nomme Bichelamar (biche de mer) du nom de l’holoturie, objet de commerce de la côte, aura ses conteurs et ses poëtes, 1 deviendra une langue tout comme une autre ; — l’anglais y domine.

Il ne faut pour cela que le caprice d’un de ces bardes dont nous parlions. Si Daoumi, Canaque de génie à qui je dois une partie des légendes, n’était pas mort, il l’eût fait peut-être, afin de donner aux tribus ayant chacune son dialecte un moyen de s’entendre : d’autres le feront peut-être ; toute idée se retrouve.

En attendant, le bichelamar se borne à des vocabulaires incomplets (mais très.