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Page:Michel - Légendes et chants de gestes canaques, 1885.djvu/17

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aux troncs blancs tordent leurs bras sous les cyclones.

Accroupis sur le sable au bord de la mer, les Canaques qui apportent.nos vivres font cuire dans un trou (avec du bois de rose) les maigres racines du magnana.

Le travail des polypiers continue, sourdement, et les jours se versent sur les jours.

Et nous, pris par le grand silence, par les flots, par le désert, c’est à peine si à l’igname nouvelle, nous songeons à retourner le sablier.