gommée. Presque partout, dans la forêt comme dans la brousse, ur arbuste aux fleurs et aux feuilles de pomme de terre ayant de petits tubercules à sa racine, qui me paraît une belladone arborescente. Des morelles, des tomates sont partout ; sur les pentes, des fouillis de lauriers-roses aux fleurs aussi petites que celles de l’hortensia réunies en bouquets ces fleurs ont la raideur du papier. Un arbuste est tout chargé d’œillets blancs,
grands comme des myosotis. Des chênes nains viennent ou s ’en vont ; la terre est aux ricins, aux lianes, aux bruyères, aux fougères, aux arbres vernis, et surtout à un arbuste au bois blanchâtre et creux, aux branches garnies de houppes rudes, dont la fleur d’héliotrope est char- mante, et dont les baies en forme de mûres ont un goût de cassis parfumé.
Vers le milieu de la forêt ouest, un
