» Rudoyer, des Amis de la paix d’Angoulème.
» Rousselet, des Travailleurs de Levallois.
» Vincent, dit Poitevin, l’Ami de l’intelligence.
» Cartier, dit Draguignan, le bien-aimé.
» Chabanne, dit Nivernais-noble-cœur.
» Thevenin, dit Nivernais, l’Ami du tour de France.
» Dumnis, dit Gâtinais, le Protecteur du devoir.
» Gaillard, dit Angevin, l’Ami des arts.
» Thomas, dit Poitevin Sans-gêne.
» Ruflin, dit Comtois, le Fidèle courageux.
» Auriol, dit Carcassonne, C∴ M∴ D∴ D∴
» Franccœur, de Marcilly.
» La Liberté, le Nantais.
» Lassat, la Vertu.
» Lagenais, compagnon chapelier.
» Lyonnais, le Flambeau du devoir.
N’est-il pas vrai que, comme les symboliques bannières, ces noms étranges de Loges ou d’hommes : la Rose du parfait silence, l’Étoile polaire, le Garant d’amitié donnent bien à cet épisode le double caractère de passé et d’avenir, de tombe et de berceau où se mélangent les choses mortes et les choses à naître.
Ces fantômes étaient bien à leur place, entre la réaction en furie et la révolution cherchant à se lever. Plusieurs combattirent comme ils l’avaient promis et moururent bravement.
Souvent, dans les longues nuits de prisons, j’ai revu la longue file des francs-maçons sur les remparts et j’ai peine à m’imaginer ces croyants à l’avenir, écrivant, d’après les histoires à dormir debout de Dianah Vaughan, pour avoir une entrevue avec Lucifer.
Ne quittons pas ce chapitre, surtout anecdotique, sans parler de l’affaire de l’église Saint-Laurent et de celle du couvent de Picpus.