Page:Michel - La Reliure française, 1880.djvu/239

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épousa, à Saint-Hilaire, le 6 novembre 1780, « Marie-Louise-Nicole Landot, fille mineure de Louis Landot, demeurant rue Chartière ». Ses témoins furent son père et ses frères « Louis-Joseph et André ». Il signa : « Derome » ; son père : « J. B. J. Derome » ; Louis-Joseph : « Derome fils », et André, seulement : « Derome ».

« Paul-Michel de Rome, maître relieur, fils mineur de Jean-Baptiste-Joseph de Rome, maître relieur, rue des Amandiers, et d’Anne-Denise Boutault », épousa, le 3 juin 1782, « Augustine-Émélie Gosselin, fille mineure de Nicolas Gosselin, demeurant rue Saint-Jacques ». Les témoins de son mariage furent ses père et mère, « Louis-Joseph de Rome, son frère, relieur, rue des Carmes, paroisse Saint-Hilaire ; André de Rome, son autre frère, rue Judas, paroisse de Saint-Etienne du Mont ; Nicolas Gosselin et Jean-Baptiste Gosselin, maître relieur, oncle paternel de la mariée, demeurant rue Saint-Jacques ». L’acte est signé : « p. m. Derome, Derome » (c’est Jean-Baptiste-Joseph), « L.-j. Derome, A. Derome ». (Saint-Benoît.)

« Je vois un enfant né de ce mariage : « Anne-Augustine », baptisée le 9 mars 1783 à Saint-Benoît. — Louis-Éloy de Rome, maître relieur, veuf majeur de Marie-Anne de Liège, demeurant place Cambray, paroisse de Saint-Étienne du Mont, épousa, à Saint-Hilaire, le 23 octobre 1781, « Marie-Anne-Françoise Cornu-Limage, demeurant rue Chartière ». Les témoins de Marie furent « Jean-Baptiste-Joseph de Rome, maître relieur, et Jacques de Rome, aussi maître relieur, ses frères, demeurant rue des Amandiers ». Louis-Éloy de Rome signait : « L. E. Derome ». — Je m’arrête ici. J’aurais pu pousser plus loin cette généalogie et chercher la naissance d’un de Rome que j’ai connu autrefois, vieux et demeurant au mont Saint-Hilaire. Celui-là, relieur comme tous ses aïeux, ne faisait pas de beaux ouvrages ; sa reliure était solide et généralement appliquée aux livres destinés aux étudiants. — De tous les de Rome que j’ai rappelés à la lumière, lequel eut ce talent qui valut à son nom une célébrité qui balança celle de l’un des Padeloup ? Je serais fort embarrassé de le dire. Je laisse aux amateurs la solution de cette question ; ils connaissent les livres — que je n’ai pas à ma disposition ; — je leur fais connaître les artistes ; ils ont donc maintenant deux des éléments de ce problème obscur. Je souhaite qu’ils arrivent à le résoudre d’une manière définitive. Quant à moi, je crois,