Page:Michel - La Reliure française, 1880.djvu/74

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Pour toutes les grandes dorures que nous allons citer, il n’existe pas un motif gravé, à l’exception des emblèmes, dans l’exécution de ses dessins ; ils sont entièrement « à filets ». Voici les instruments tout primitifs avec lesquels il a fait tant de chefs-d’œuvre. </ref>, aborde sans hésitation les plus grandes difficultés de l’arabesque et produit des œuvres comme :

Le superbe in-folio Pandectarum Juris Florentinis, tomus II. (Bibliothèque Mazarine.) Nous donnons la reproduction du dos et du plat de ce volume. (Pl. III.)

Pauli Jovii Illustrium Virorum vitae, Florentiae, 1551. (Bibliothèque nationale.) Le dessin est d’une extrême élégance ; nous donnons le dos de ce joli volume.

Salvianus : Aquatilium Animalium historia, 1554. (Bibliothèque de Poitiers.)

Jacques Bassantin : Discours astronomiques. Lyon, Jean de Tournes, 1557. (Bibliothèque nationale.) Ce magnifique in-folio, en grand papier, porte cinq fois répétés sur les plats le chiffre de Henri II et celui de Catherine de Médicis entrelacés : quatre au milieu des compartiments que forme l’entrelacs dans les angles (nous en donnons un dans ce chapitre), le cinquième au centre du dessin ; ce dernier est plus grand et enveloppé d’une couronne de feuillage autour de laquelle s’enroule un ruban portant l’inscription suivante en grec : « Qu’elle apporte la lumière et un temps serein ! »

Vie des Hommes illustres grecs et romains, 1559. (Bibliothèque du Louvre.) Ce volume a été brûlé dans l’incendie de 1871.