Page:Michel - La misère.pdf/649

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
649
LA MISÈRE

649 Le bandit se voyait enfant sur les genoux de sa mère. C Si, dans le cas contraire, elle avait échappé à la surveillance du fanatique, sa folie était trop constatée ; il n’y avait qu’à la remettre dans une maison d’aliénés, non à Sainte-Anne, dont elle avait intéressé le médecin. Il faut toujours se méfier des hommes de science, se disait Davys-Roth ; ils sont, eux aussi, farouches et terribles à la poursuite d’une idée. Il avait raison, Davys-Roth, de se défier du vieux docteur, car à l’annonce dans les journaux de la mort de l’abbé Marcel et de la disparition de la jeune nièce aliénée qu’il gardait avec lui, la même pensée obsédante et acharnée le tenailla de nouveau. LIV. 82. A. Fayard, éditeur. 82