tion est délicate, rappellent respectueusement que le Pape est leur chef spirituel et n’a pas à connaître du Temporel.
Quelques impressions recueillies à Paris, au cours d’un bref passage, entre deux trains.
Tous les propos, reflétant la presse, sont hostiles à la Note du Pape. J’entends dire : « C’est la paix », du même ton de catastrophe dont on disait jadis : « C’est la guerre ». On s’indigne des lacunes du texte. On ne tient nul compte de ses suggestions favorables : libération du Nord français, de la Belgique, discussion des points litigieux, Société des Nations.
Un lieutenant automobiliste déclare devant moi : « Tous les catholiques seront de mon avis : en somme, ce pape, c’est un autrichien ». Singulier, ce conflit du catholicisme et du patriotisme qui, tous deux exaltés et servis par la guerre, s’unissaient dans tant de cœurs… Soudain, il a fallu choisir. Ah ! Ça n’a pas traîné. On a renié le pape, qui voulait la paix. Une fois