Et pourquoi, tout cela, pourquoi ? Je n’ose plus me répondre.
À propos du raid d’avions de la nuit dernière, qui — à part trois bombes tombées en plein centre de Paris — a surtout éprouvé les quartiers et la banlieue du Nord. Dès le premier signal d’alarme, donné maintenant par trois coups de canon à blanc, on éteint les rares réverbères qui éclairent encore les rues. La ville est soudain plongée dans l’ombre absolue. Or, hier, dans cette obscurité opaque, voulue, on vit circuler une auto munie d’un phare énorme, éblouissant, solaire. Un vrai défi. On la poursuit, on l’arrête. C’était l’auto de la police, chargée de surveiller l’extinction des lumières.
Quand une bombe éclate, les vitres du voisinage sont brisées par la commotion. On a cru