souffrances. La situation militaire n’a joué qu’un rôle de second plan. La preuve ? C’est que l’Autriche envahissait l’Italie jusqu’à la Piave et qu’elle n’avait pas subi d’échec récent. Cependant, elle s’est rendue sans conditions !
Vainement s’efforcera-t-on d’appliquer les notions anciennes à cette guerre nouvelle, de la faire entrer dans ces cadres vermoulus. Mais on prépare l’histoire… et les futurs armements. On habille en militaires les causes économiques.
Et puis, crier qu’aujourd’hui, en régime de nations armées, les peuples demandent la paix quand ils crèvent de lassitude et de faim, ce serait enlever à la guerre son auréole.
Enfin !… Foch va faire connaître aux plénipotentiaires allemands les conditions de l’armistice. Pourvu qu’ils puissent les accepter…
Ah ! voir ce jour sans pareil, où l’on ne tuera plus.