protectrices. Les Britanniques, libre-échangistes, font marche arrière, retournent au protectionnisme. Quel triomphe, l’abandon de ce libre échange détesté, qui supprimerait tant de chances de conflit, dans un temps où les guerres sont des guerres de tarifs !… »
Y aurait-il anguille sous roche ? Un journal annonce, de source autrichienne, que les Empires Centraux vont offrir la paix. Il ajoute bien vite que cette paix, favorable en apparence aux Alliés, laisserait à l’ennemi de tels avantages économiques, qu’elle constituerait pour lui une véritable revanche. Nous voilà prévenus. Mais peu importe. Cette note présage une prochaine proposition. Voilà ce que j’en retiens.
Chaque fois en effet, qu’un espoir de paix, va surgir, la presse orthodoxe prend les devants, le dénonce et le ruine. Elle montre qu’il est vain ou fallacieux ; elle met en garde les esprits contre lui. Hier encore, elle imprimait : « Même si la France obtenait l’Alsace-Lorraine, ce serait encore pour elle la défaite. » Si on se reporte