pondéré que sa famille. Il a donné, contre le référendum, un argument plus sérieux. Le voici. Les représentants de l’Alsace-Lorraine, dès 1871, ont protesté contre l’annexion. Ils l’ont niée. Pour eux, les deux provinces n’ont jamais cessé d’appartenir à la France. Libérées du joug, elles reprennent simplement leur place. Et, consulter les populations, ce serait reconnaître le fait de l’annexion, consacrer la conquête.
Un humoriste se risquait à me dire — sachant qu’il parlait à une hérétique : « La paix devrait être préparée par un comité d’écrivains. Ils persuaderaient aisément chacune des nations belligérantes qu’elle est victorieuse ». Plus j’y réfléchis, plus je découvre de sagesse sous les ailes de cette fantaisie.
La vérité, sur chaque événement militaire,