ardent qui courait sans se reposer et sans interrompre sa
course ni jour ni nuit , tout en demeurant le même. 3. Et
j’interrogeai en disant : « Qu’est cet (objet), qui est sans
repos ? » 4. Alors Raguel, un des saints anges, qui était
avec moi, me répondit et me dit : « Ce (feu) dont tu as vu
la course vers l’occident est le feu qui poursuit tous les
luminaires du ciel. »
1. De là je passai dans un autre lieu de la terre, et il me montra une montagne de feu qui jetait des flammes jour et nuit. 2. Je marchai dans sa direction et je vis sept
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« Sans interrompre » manque dans G. (c Qui poursuit, » d’après le grec. — Tous les manuscrits éthio-
piens portent : « qui brûle, » yenaded, au lieu de yesaded, ^ G , en surcharge et en titre : « Des sept montagnes splen- dides. » à u Et je vis un feu qui courait; » « ardent » manque dans le grec. ^ « Cette course du feu, c’est le feu de l’occident, celui qui chasse, » etc. c Après « et il me montra des montagnes de feu qui brû- laient », lacune jusqu’à u nuit ». à a Et au delà d’elles, je m’avançai et je vis sept montagnes, toutes magnifiques, et chacune différente des autres, dont les voir XXV, 7; xxvii, 5; xxxvi, 4; xxxix, 9-12; xlviii, 10; lxxxi, 3; lxxxiii, il; Lxxziv; xc, 40. . D’après Dillmann , ce feu qui poursuit les luminaires serait, dans la pensée de Tauteur, la masse ignée qui fournirait lumière et chaleur aux astres en courant de l’un à Fautre. XXrV| 2. Sept montagnes, c’est-à-dire sept pics ou sommets composant la chaîne de montagnes qu’il a vue de loin {f. i). Le plus élevé de ces pics est le trône de Dieu (xxv, 3). Cf. xviii, 6-9, qui place ces montagnes au sud.