Page:Michel Martin - Livre Henoch ethiopien, Letouzey, 1906.djvu/23

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Introduction, i-v. — Hénoch tient des anges eux-mêmes ce qu’il va révéler pour les générations futures. Le Seigneur viendra au milieu de son armée pour juger le monde, punir les méchants et récompenser les justes. Toute la création observe les lois qu’il lui a assignées ; seuls, les pécheurs n’exécutent pas ses ordres ; c’est pourquoi ils seront éternellement perdus, au lieu que les élus, après le jugement, verront leurs années se multiplier dans l’allégresse et dans la paix.

Première partie, vi-xxxvi : Chute des anges et assomption d’ Hénoch. — vi-xi : Des anges ou veilleurs, au nombre de deux cents, sont descendus sur la terre pour s’unir aux filles des hommes. Ils ont révélé aux hommes des secrets funestes et mis au monde des géants qui désolent la terre. À la prière des bons anges, Dieu inflige aux anges déchus un premier châtiment en attendant le jugement dernier ; puis il ordonne la purification de la terre. — xii-xvi : Les anges fidèles chargent Hénoch d’annoncer leur punition aux veilleurs déchus ; ceux-ci lui demandent en vain d’intercéder pour eux. — xvii-xix : Hénoch est emporté ensuite au séjour de la tempête, de la lumière, du tonnerre, des eaux de vie, etc. Il voit les réservoirs des vents, le gouffre de l’enfer, la prison des étoiles qui ont désobéi, le lieu où se tiendront les mauvais anges après leur chute jusqu’au grand jugement. — xx-xxxvi : Dans un nouveau voyage, Hénoch voit encore l’abîme de feu, prison des mauvais anges, le séjour des âmes des morts avant le jugement final, le feu qui poursuit les luminaires, sept montagnes merveilleuses et un arbre de vie destiné aux justes, Jérusalem et ses environs, la vallée destinée aux maudits, le paradis terrestre, enfin les portes par lesquelles se lèvent les astres et sortent les vents.

    Contra Celsum, v, 54, et In Num., homil. xxviii, 2, emploient l’expression « les livres d’Hénoch » ; le Livre des Jubilés, iv, 18-23, fait allusion à divers écrits d’ Hénoch ; enfin le Syncelle a extrait la citation dont il sera question plus loin « du premier livre d’Hénoch sur les veilleurs ».