qu’ils doivent. 2. Il (l’Elu) choisira parmi eux les justes et les saints, car il est proche le jour où ils seront sauvés. 3. L’Élu, en ces jours, siégera sur mon trône, et tous les secrets de la sagesse sortiront des sentences de sa bouche, car le Seigneur des esprits l’a gratifié de ce don et l’a glorifié. 4. En ces jours les montagnes sauteront comme des béliers, et les collines bondiront comme des agneaux rassasiés de lait ; et tous (les justes) deviendront
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ont été cachés en elle (la terre). » — Le texte de ce début de
chapitre est assez différent dans les mss. — M : « la terre, ainsi
que le scheol, rendra ce qu’elle a reçu. » — T, U : « en ces jours
le scheol (T^ ajoute : « et aussi la terre ») rendra ce qu’il a
reçu. » — Q, le 2® groupe et F, H, L, N, : a et le scheol ren-
dra le dépôt (Q : du dépôt) qu’il a reçu. »
Q, Tl : « mon Élu. » T2 et le 2« groupe : « sur son trône. »
dans les ^. i et 2 la résurrection de tous les hommes, et que le f. 2 est très difficile à expliquer si on n’y voit qu’une résurrection par- tielle. Charles soutient au contraire qu’il s’agit de la résurrection d’Israël , mais non de celle de tous les Gentils ; selon lui , jamais la pensée juive avant Notre-Seigneur n’a admis une résurrection géné- rale. Les apocryphes où elle est affirmée, IV Esdras, vu, 32; le Testament de Juda, xxv ; le Teslament de Benjamin, x, auraient subi une influence chrétienne. Cf. Daniel, xii, 2, et surtout Apoc, xx, 13. — Le mot enfer, proprement « destruction », haguel, est l’équi- valent de l’hébreu abaddon et du grec âicc&Xeia. Voir Apoc, ix, 11. Que la résurrection soit générale ou partielle, elle implique certainement la résurrection des corps, du dépôt confié en la terre, etc. . Car U est proche le Jour où ils seront sauvés. Cf. Luc , xxi, 28 : « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez -vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche. » . Cf. xLviJi, 1, 7; xLix, 1. . Cf. Ps. cxiv, 4,6. — Et tous {les justes) deviendront des anges dans le ciel. Cf. Luc, xx, 34-36 : « Les enfants de ce siècle se marient et sont donnés en mariage ; mais ceux qui ont été trou- vés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts, ne prennent point de femme et n’ont point de mari; aussi bien ne peuvent -ils plus mourir, puisqu’ils sont comme les anges (IffàrYsXoi) et qu’ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection. »
