Page:Michel Martin - Livre Henoch ethiopien, Letouzey, 1906.djvu/274

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Des chars montés par des hommes et portés sur les vents traversent le ciel.


1. Et il arriva, après cela, que je vis une autre armée de chars, sur lesquels étaient montés des hommes ; et ils allaient, sur les vents, de l’orient et de l’occident jusqu’au midi. 2. On entendait le roulement de leurs chars, et lorsque ce tumulte se produisit, les saints s’en aperçurent du ciel, la colonne de la terre fut ébranlée de sa base et on l’entendit d’une extrémité du ciel à l’autre pendant un jour. 3. Et eux tous (les saints) se prosternèrent et adorèrent le Seigneur des esprits. Telle est la fin de la seconde parabole.

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— c< Prendra fin (?) » manque dans le 2« groupe. — Les mss. du 1er groupe présentent diverses variantes dont aucune n’offre un sens très satisfaisant. — Q : u et le scheol ne cessera pas leur destruction, et les pécheurs seront dévorés. » Flemming a adopté dans son édition le texte de G en changeant tahadeg (imparfait actif, I, 1, « cessera, finira ») en tahadga (parfait passif, m, 1, c( a cessé, a pris fin »), qu’il traduit ist freier Lauf gelassen (?). Cette correction est inutile; le texte est au moins aussi bon.

Q : tt et de Torient et jusqu’à l’occident. » 
Le 2® groupe : « on l’entendit des extrémités de la terre aux 

extrémités du ciel. » -3. Le retour des Juifs dispersés, au temps messianique (Dillmann). Cf. Isaïe, xxvii, 13; xliii, 5, 6; xlix, 12, 22, 23; Tobie, XIII, 12; II Mach., ii, 18. I