[1. En ces jours, Noé vit que la terre chancelait et que sa destruction était proche. 2. Et il partit de là et se rendit aux extrémités de la terre, et il cria à son grand-père Hénoch, et Noé dit trois fois d’une voix triste : « Écoute-moi, écoute-moi, écoute-moi. »
3. Et je lui dis : « Dis-moi qu’est-ce qui se passe sur la
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T, qui emploie la 1^® personne dans les versets 1 et 2, porte :
« moi, Noé, je vis. »
D : « la terre de Canaan. » Le 2« groupe : « s’inclinait. » M omet « Hénoch ». Q : « lui dit. » T2 et le 2c groupe, sauf V : « Et il lui dit. »
- ? U omet « Dis-moi ».
LXV. Le dernier compilateur a intercalé ici un nouveau frag^nent d’une Apocalypse de Noé , composé des ck. Lxy à lxiz , 26. Ce n’est plus Hénoch qui voit, et qui décrit ses visions; c’est Noé qui raconte que le déluge est dû à ce que les anges ont ftorrompu les hommes en leur révélant les secrets de la nature (t. 6-8). Pour ce péché, les anges eux aussi seront châtiés {f. 11), et leur châtiment est lon- guement décrit, Lxvii, 4-7, 11-13, et lxix, 1-14. Ce récit est donc étranger au sujet de la troisième parabole : le bonheur des justes dans le royaume messianique et le châtiment des puissants et des pécheurs. . Il partit de là» L’auteur n^a pas dit où Noé se trouvait. — Aux extrémitéê de la terre. Le paradis où demeure Hénoch est aux extrémités de la terre. Dans Tépopée babylonienne de Gilgamesh, le héros, après la mort de son ami Eabani, va consulter son ancêtre Ut-Napishtim, « le lointain, » dans la retraite mystérieuse où il jouit de rimmortalité. . Et je lui dis. C’est Noé qui parle. Encore un passage brusque de la troisième à la première personne.