anges [saints] : il les entraîna à souiller leur chair avec les filles des hommes. 6. Le nom du troisième est Gadriel : c’est celui qui montra toutes les plaies de mort aux fils des hommes, c’est lui qui séduisit Ève, et c’est lui qui montra les plaies de mort aux fils des hommes, et le bouclier et la cuirasse et l’épée pour le combat, et tous les instruments de mort aux fils des hommes. 7. De sa main ils sont sortis contre ceux qui habitent sur l’aride, depuis ce jour et jusque dans les siècles des siècles. 8. Le nom du quatrième est Penemu’e : celui-ci montra aux fils des hommes l’amer et le doux, et il leur montra tous les secrets de leur sagesse (des anges). 9. C’est lui qui apprit aux hommes à écrire avec l’eau de suie (l’encre) et le papyrus, et ils sont nombreux ceux qui ont erré à cause de cela depuis l’éternité jusqu’à l’éternité et jus- qu’à ce jour. 10. Car les hommes n’ont pas été mis au
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i W : « donna aux fils des anges saints le mauvais conseil de
souiller, » etc.
Q omet « Gadriel ». Q : « et Tépée, et le combat. » Q : « Tuniel. » Q omet « ils sont nombreux, ceux qui ont erré >>.
. Gadriel, pour *AdrieI, avec le même sens que Azbiel. Dans viii, i , c’est Azazel qui apprend aux hommes à fabriquer des armes. Mais on ne dit pas qu’il séduisit Eve. . Penemu’e, Halévy, Journal asiat.f p. 382, voit une relation entre le nom de cet ange et sa fonction. L’hébreu penîmî signifie, en effet, ce ce qui est dans Tintérieur. » Il se peut aussi que ce nom soit altéré. . L’auteur, dans son indignation contre les abus de l’écriture, va jusqu’à en condamner l’usage. Il la regarde comme une invention pernicieuse, puisqu’il l’attribue à l’intervention des mauvais anges. Sur l’abus des livres, cf. Ecclésiaste, xir, il-12. . Les hommes ne doivent pas avoir besoin d’un écrit pour attester leur fidélité et rappeler au besoin leurs engagements. Ils devraient avoir assez de bonne foi pour que leur parole suffise, et c’est ce qui avait lieu au début, avant la corruption des hommes par les anges.
