attristez pas parce que votre âme est descendue dans le scheol dans la tristesse, et que votre chair n’a pas reçu pendant votre vie selon votre vertu, mais qu’au contraire (elle est descendue dans le scheol) en un jour où vous êtes devenus (comme) pécheurs, et au jour de la malédiction et du châtiment. 6. Lorsque vous mourez, les pécheurs disent de vous : « Comme nous sommes morts, les justes sont morts, et quel profit ont-ils retiré de leurs œuvres ? 7. Voici que comme nous ils sont morts dans la tristesse et dans les ténèbres, et qu’ont-ils de plus que nous ? Désormais nous sommes égaux. 8. Et qu’emporteront-ils et que verront-ils dans l’éternité? Car voici qu’ils sont morts, eux aussi, et désormais ils ne verront plus jamais la lumière. »
9. Je vous dis : Vous, pécheurs, il vous suffit de manger et de boire, de piller et de pécher, de dépouiller les hommes et d’acquérir des richesses, et de voir des jours heureux. 10. N’avez-vous pas vu quelle a été la fin des
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T et le 2® groupe ajoutent : « votre âme dans une grande
affliction et dans les pleurs et les gémissements. »
Ga : « les ténèbres et l’angoisse. » (( Dans réterni té, car » manque dans M. — « Car » manque
seul dans G, Q, T:
M, Q, Ti et A, D, E, P, W : « vous avez vu. »
exhorter les justes à ne pas s* attrister de ce qu’ils ont été traités en apparence comme des pécheurs ; en mourant comme eux , ils ont paru subir une malédiction et un châtiment qu’ils ne méritaient pas. Charles propose de lire : « mais attendez le jour du jugement des pécheurs », etc., au lieu de « mais qu’au contraire », etc., am. Jour, of TheoL, 1903, p. 702. . Cf. Ëcclésiaste, ii, 14-16; m, 19-21 ; ix, 3-6, et surtout Sagesse, II, 1 et suiv. ; m, 2-4 ; v, 3, 4. . Cf. Job, X, 21, 22; Ps. xlix, 20. -11. L’auteur revient encore sur l’inutilité apparente de la vertu des justes. Les pécheurs ne songent qu’à jouir et à faire le mal : n’ont-ils pas vu, en effet, que les justes meurent tout comme les autres? A toutes ces objections il va répondre dans le chapitre sui- vant, mais en s’adressant d’abord aux justes pour les réconforter.