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Page:Michel Millot - L’Escole des filles, 1790-1800.djvu/70

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L’ESCOLE DES FILLES.


me conte tout ce qu’il a fait le long de la journée. Cependant il manie toujours mes mamelles, et quand il a fait à l’une il vient à l’autre et puis à toutes deux, et me dit quelquefois : — Que je suis heureux, m’amie, d’avoir un tel ordinaire. Lors je le sens qui se tourne sur le côté et qu’il prend la fantaisie, et je lui dis quelquefois : — Mon cœur, mon amy, je dormirois bien, laisse-moy. Et lui, sans faire semblant de m’entendre, me met la main sur le ventre, et quand il trouve la chemise, il la lève et m’appuye la main sur la motte qu’il pince et frise quelque temps avec les doigts. Après, il met sa bouche sur la mienne et me coule la langue dedans, et puis il vient me toucher les fesses et les cuisses, et de là il retourne au ventre, et tantost me succe une des mamelles. Et pour se donner au cœur joye, parce qu’il est bien ayse de voir, il esloigne le drap et la couverture, et quand ma chemise l’empesche il me la fait oster et me regarde partout avec la chandelle. Après, il me fait empoigner son chose, qu’il a roide, et quelquefois me prend à force de corps et me fait rouler sur luy, tantost dessus, tantost dessous, et me fait toucher son engin, ores entre les cuisses, ores entre les fesses, et de là revient à me baiser la bouche et les yeux, m’appelant son cœur et son âme. Ensuite de cela, il me