Carafa. — 1721. De uno juris universi principio. De constantia jurisprudentis. — Enfin les trois éditions de la Scienza nuova, 1725, 1730, 1744. La première a été réimprimée en 1817, à Naples, par les soins de M. Salvatore Galotti. La dernière l’a été, en 1801, à Milan ; à Naples, en 1811 et en 1816, ou 1818 ? 1821 ? Elle a été traduite en allemand par M. W.-E. Weber, Leipsick, 1822. — Pour compléter cette liste, nous n’aurons qu’à suivre l’éditeur des Opuscules de Vico. M. Carlantonio de Rosa, marquis de Villa-Rosa, les a recueillis en quatre volumes in-8o (Naples, 1818). Nous avons trouvé quelques omissions dans ce recueil : entre autres celle de quelques notes faites par Vico sur l’Art poétique d’Horace. Ces notes peu remarquables ne portent point de date. Elles ont été publiées récemment. — Les pièces inédites publiées en 1818, par M. Antonio Giordano, se trouvent dans le recueil de Rosa.
Le premier volume du Recueil des Opuscules contient plusieurs écrits en prose italienne. Le plus curieux est le mémoire de Vico sur sa vie. L’estimable éditeur, descendant d’un protecteur de Vico, y a joint une addition de l’auteur qu’il a retrouvée dans ses papiers, et a complété la vie de Vico d’après les détails que lui a transmis le fils même du grand homme. Rien de plus touchant que les pages xv et 158-168 de ce volume. Nous en avons donné un extrait. Les autres pièces sont moins importantes. — 1715. Discours sur les somptueux repas des Romains, prononcé en présence du duc de Medina-Cœli, vice-roi. — Oraison funèbre d’Anne-Marie d’Aspremont, comtesse d’Althan, mère du vice-roi. Beaucoup d’originalité. Comparaison remarquable entre la guerre de la succession d’Espagne et la seconde guerre punique. — 1727. Oraison funèbre d’Angiola Cimini, marquise de la Petrella. L’argument est très beau : Elle a enseigné par l’exemple de sa vie la douceur et l’austérité (il soave austero) de la vertu.
Le second volume renferme quelques opuscules et un grand nombre de lettres, en italien. Le principal opuscule est la Réponse à un article du journal littéraire d’Italie. C’est là qu’il juge Descartes avec l’impartialité que nous avons admirée plus haut. Dans deux lettres que contient aussi ce volume (au P. de Vitré, 1726, et à D. Francesco Solla, 1729), il attaque la réforme cartésienne, et l’esprit du dix-huitième siècle, souvent avec humeur, mais toujours d’une manière éloquente. Deux morceaux sur Dante ne sont pas moins curieux. On y trouve l’opinion, reproduite depuis par Monti, que l’auteur de la Divine Comédie est plus admirable