Page:Michelet - Œuvres complètes Vico.djvu/207

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universum genus humanum diligentiam jubet, vestrum aliquos præcipuos delegisset, per quos suam in terris gloriam explicarit.


De Parthenopea conjuratione nono Kalendas octobris anno MDCCI, a J. B, Vico, regio eloquentiæ professore conscripta. — A la mort de Charles II, l’empereur Léopold tenta de faire soulever les Napolitains en faveur de son plus jeune fils l’archiduc Charles. A cet effet il envoya à Rome Charles Sangrio et J. Caraffa pour s’entendre avec quelques nobles napolitains réfugiés dans cette ville. Mais Caraffa se laissa gagner par l’ambassadeur d’Espagne ; Sangrio, renonçant à ses desseins, retourna en Autriche. Toutefois, avant de quitter Rome, il fit part à Jérôme et Joseph Capece de ses anciens projets ; Joseph Capece, homme plein de courage et d’audace, haïssait mortellement les Espagnols. Il avait été longtemps enfermé en punition d’un meurtre qu’il avait commis en présence même du vice-roi, et dans sa prison il avait appris l’allemand ; il partait pour la Belgique quand les ouvertures de Sangrio le firent retourner à Naples. Ces nobles essayèrent de soulever, par la promesse de l’abolition des dîmes, la populace de Naples, qui les soutint quelque temps, et finit par les abandonner.

Ce petit ouvrage manuscrit de Vico, dont nous devons la communication à l’obligeance de M. Ballanche, présente moins d’intérêt que n’en promet le nom de l’auteur. C’est une laborieuse imitation des formes oratoires de Tite-Live. Nulle émotion patriotique.