Page:Michelet - Œuvres complètes Vico.djvu/53

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«

ces adversités qui le ramenaient à ses études. Retiré dans sa solitude comme dans un fort inexpugnable, il méditait, il écrivait quelque nouvel ouvrage, et tirait une noble vengeance de ses détracteurs. C’est ainsi qu’il en vint à trouver la Science nouvelle… Depuis ce moment, il crut n’avoir rien à envier à ce Socrate, dont Phèdre disait :

« L’envie le condamna vivant, mais sa cendre est absoute. Que l’on m’assure sa gloire et je ne refuse point sa mort ! [1] »


  1. Cujus non fugio mortem, si famam assequar.
    Et cedo invidiæ, dummodo absolvar cinis.