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IV

la femme ne vit pas sans l’homme


Une vie toujours laborieuse nous enrichit, en avançant, de sens nouveaux qui nous manquaient. Bien tard, seulement l’hiver dernier (1858-1859), je me suis trouvé au cœur le sens des petits enfants. Je les avais toujours aimés, mais je ne les comprenais pas. Je dirai plus loin l’aimable révélation qui m’en vint par une dame allemande. C’est à elle certainement qu’on devra ce qui pourrait se trouver de meilleur dans les premiers chapitres sur l’éducation qu’on lira tout à l’heure.

Pour pénétrer dans cette étude, je crus devoir connaître mieux l’anatomie de l’enfant. Mon ami,