ou cessé d’être employée ?… Peut-être pourrait-on mêler ces trois études, c’est-à-dire, mettre dans les premiers chapitres, par ordre de matières, les mots, les locutions qui indiquent le rapport ou la différence entre les modernes et les anciens : 1° Ce qui est commun aux anciens en général ; 2° Ce qui se rapporte aux Grecs seuls dans tous les siècles. Et, à la suite, par ordre chronologique, ce qui caractérise les changements relatifs dans leur langue et dans leurs mœurs.
Les Grecs n’ont jamais changé de gouvernement aussi complètement que les Romains. Aussi, peut-on tirer de leur langue le tableau de leurs mœurs (du moins au moment où leur langue se forme) ; mais non de leur histoire politique, ce qui peut se faire pour celle des Romains. On passerait donc à ceux-ci, et on les étudierait seuls dans tous les siècles, etc.
Viendraient ensuite les peuples modernes :
Français, Allemands, Anglais, Italiens, etc., qu’on étudierait de la même manière : 1° Par ordre de matières ; 2° Par ordre chronologique.
M. Rinn dit très bien, que toute introduction, tout changement dans les langues ne doit pas être attribué au caractère, mais à mille causes diverses souvent combinées ensemble (Voy. M. de Gérando, passim).
Maintenant, quelle marche à suivre serait la