7 mai. — J’ai pensé trop fortement tous ces temps-ci, de là des maux de tête. Pour me reposer et me distraire, je prends un abonnement dans un cabinet de lecture et parcours la Revue française, Vidocq, Thiers, Guy Mannering. — Dès que je suis mieux, je reprends la question des races qui m’a toujours préoccupé. Ampère me prête Léo ; culte d’Odin en Allemagne.
10 mai. — Je commence à écrire la préface de Luther puis sa naissance et l’éducation. Je suis arrêté à la question de l’identification de la grâce, ce qui me force à revenir à la lecture de Luther.
20 mai. — Je me décide à ajourner mon livre. Il faut savoir davantage pour toucher à cette question épineuse de la grâce qui est presque tout dans le réformateur.
3 juin. — Je prends un secrétaire (Toussenel). Idée d’une traduction des Grands monuments épiques ; d’une traduction de la Vie des philosophes italiens au seizième siècle.
D’une traduction de Raumer.
5-7 juin. — Commencé la traduction du Meistersang de Grimm.