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Triomphe de la reine, son tempérament violent ; Madame de Lamballe.
Chapitre XIII. — Ministère de Turgot (1774-1776).
Les exagérations des Économistes furent utiles ; il fallait ranimer la production découragée.
Génie indépendant de Turgot, nullement serf des Économistes.
Comment le roi le prit sans le connaître.
La Marseillaise du blé.
Son plan : Culture affranchie, Industrie affranchie, Raison affranchie.
Intrigue des Choiseul qui font rappeler le Parlement (novembre 1774).
Ligue universelle contre Turgot, émeute factice.
Faiblesse du roi ; le Sacre.
Turgot refuse de doter les gens agréables à la reine ; il tombe (mai 1776).
Le roi peu éducable ; il trompe Turgot et se trompe, garde tout son cœur au passé.
Chapitre XIV. — Transformation des esprits (1760-1780). — L’élan pour l’Amérique. — La guerre (1777-1783).
Grandeur morale de la France ; trois accès de croissance en vingt ans.
Influence de Rousseau, Raynal. — Enfants sublimes.
Beaumarchais jure que l’Amérique vaincra (25 septembre 1776).
Combien elle était peu républicaine. Payne coupe le câble qui l’attache à l’Europe.
Déclaration d’indépendance (juillet 1776).
Secours de Beaumarchais (janvier 1777). Départ de La Fayette (avril).
Necker. La confiance qu’il inspire permet à la France d’emprunter et de se ruiner pour l’Amérique.
Le roi contraint par l’opinion d’agir pour l’Amérique (février 1778), et par la reine d’agir pour Joseph II.
Marie-Thérèse implore sa fille, qui devient enceinte le 18 mars 1778.
Le roi agit peu et mal pour l’Amérique, se réserve pour l’Autriche, sauve et indemnise Joseph (1779).
Force de l’opinion. Necker, par le Compte rendu, relève encore le crédit, trouve l’argent nécessaire à la guerre.
Le roi forcé d’envoyer une armée. Victoire et délivrance (28 septembre 1781).
Chute de Necker (mai 1781). Vaillance inutile de d’Estaing, Suffren, paralysés par l’aristocratie. Paix précipitée (1783).