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Page:Michelet - OC, Histoire de France, t. 6.djvu/410

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HISTOIRE DE FRANCE

petite marchande, comme à Lyon, mais une dame bien née et veuve d’un gentilhomme 1.

Parmi tant de prospérités, il baissait fort. Gomines, qui revenait d’une ambassade, le trouvait tout changé. Il avait bien désiré cette Bourgogne, et la chose, si aisée en apparence, traîna, et fut même en grand doute. Il avait pâti des obstacles, langui. Qu’on en juge par une lettre secrète à son général, où il lâche ce mot d’âpre passion (qui effraye dans un roi si dévot) : « Je n’ay autre paradis en mon imagination que celui-là… J’ay plus grand faim de parler à vous, pour y trouver un remède, que je n’eus jamais à nul confesseur pour le salut de mon âme 1 ! »

. Galanteries toutes politiques, comme on peut le conclure d’un mot de Comines (liv. VI, ch. xm).

. Lenelet.