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HISTOIRE
DE LA RÉVOLUTION
FRANÇAISE




LIVRE X



CHAPITRE X

LE 31 MAI. — IMPUISSANCE DE L’INSURRECTION.


Quelle place nous aurions prise dans la Convention. — Pourquoi la Gironde devait être abandonnée. — Elle ne proposait rien. — Elle subissait un mélange royaliste. — Fausses accusations dont la Gironde fut victime. — Comment elle a été justifiée par ses ennemis. — Le mystère du 31 mai révélé pour la première fois. — Mouvement préalable du 27 mai 1793. — La Convention envahie, nuit du 27 mai. — Progrès de la Montagne, 28 mai. — Faiblesse des deux partis. — Il n’y avait pas cinq mille votants aux élections de Paris. — L’insurrection morale et l’insurrection brutale. — Robespierre craint l’insurrection brutale. — Les sections opposées à l’insurrection brutale. — L’Évêché oblige les sections à lui envoyer leurs délégués. — Résistance directe ou indirecte des sections, 29-31 mai. — L’Évêché procède à l’insurrection. — Les Jacobins organisent leur insurrection morale, réunissent le Département et les délégués des sections, 30-31 mai. — L’Évêché nomme un comité de salut public et s’empare de la Commune, 31 mai. — Indécision du nouveau pouvoir. — Inaction de l’Assemblée. — Discours ambigu de Danton. — L’insurrection a peine à aboutir. — Les Jacobins créent un comité de salut public et l’envoient à la Commune. — L’Évêché s’adresse au faubourg Saint-Antoine et le pousse à une collision. — Les Jacobins envahissent l’Assemblée et réclament le décret d’accusation. — Le faubourg et les sections réconciliées entrent dans l’Assemblée et la rassurent. — L’insurrection est sans résultat.


La justice scrupuleuse que nous avons essayé de rendre également à la Gironde, à la Montagne, les