l’année comme le doit un peuple agricole, au moment où la vendange ferme le cercle des travaux, où les semailles d’octobre qui confient le blé à la terre commencent la carrière nouvelle. Moment plein de gravité où l’homme croise un moment les bras, revoit la terre qui se dépouille de son vêtement annuel, la regarde avant de mettre dans son sein le dépôt de l’avenir.
La Révolution française, le grand semeur du monde, qui mit son blé dans la terre, n’en profita pas elle-même ; préparant de loin la moisson à nous, enfants de sa pensée, la Révolution dut prendre cette ère annuelle. Qu’une partie ait péri, tombant sur la pierre, une autre mangée des oiseaux du ciel, n’importe ! le reste viendra… Soyez béni, grand semeur !
Donc la terre pour la première fois répondit au ciel dans les révolutions du temps. Et le monde du travail agissant aussi dans les mesures rationnelles que donnait la terre elle-même, l’homme se trouva en rapport complet avec sa grande habitation. Il vit la raison au ciel et la raison ici-bas. À lui de la mettre en lui-même.
Elle absente, le chaos régnait. L’œuvre divine, brouillée par l’ignorance barbare, semblait un caprice, un hasard sans Dieu. État impie, objection permanente contre toute religion. La science, à la fin des temps, sa charge d’y répondre en rétablissant l’harmonie, en détrônant le chaos, en intronisant la Sagesse.