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Page:Michelet - OC, Histoire de la Révolution française, t. 7.djvu/144

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CHAPITRE V

ROBESPIERRE MENACE LES DEUX PARTIS PAR SAINT-JUST (26 FÉVRIER 1794).


Robespierre malade. — Alarmé de l’attitude de la Convention. — Il fait revenir Saint-Just, 26 février. — Robespierre paraît s’éloigner de ses doctrines. — Combien il grandit Saint-Just.


Robespierre tomba malade le 15 février, resta chez lui jusqu’au 13 mars.

Dur moment où il eut sans doute sa suprême tentation.

Tout ce temps, sa seconde âme, Couthon, se dit malade aussi, s’absenta ; il disparut le 15, reparut le 13.

D’autres diront que cette absence était politique (comme la vaine discussion sur le gouvernement anglais), qu’il fallait gagner du temps pour les raisons qu’on a vues. Moi, je crois que la maladie fut réelle, qu’elle fut la fièvre, l’inquiétude, la terrible indécision qui doit précéder de tels actes.

Si Desmoulins n’eût pas été la créature innocente qu’il était, il eût profité du délai. La chose éventée,