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la liberté politique, de celle de la presse, de celle de la parole, que je vous remercie d’avoir maintenue… Gardez bien ce grand héritage ; vous le devez d’autant plus que vous l’avez reçu de vos pères, jeunes gens, et non fait vous-mêmes ; c’est le prix de leurs efforts, le fruit de leur sang. L’abandonner ! autant vaudrait briser leurs tombeaux.
Qu’il vous souvienne toujours du mot d’un vieillard d’autrefois, d’un homme à la blanche barbe, comme il dit lui-même, du chancelier L’Hôpital : « Perdre la liberté, ô bon Dieu ! Que reste-t-il à perdre après cela ? »