1835, de juin et de décembre 1836, et tout un peuple a reconnu qu’en couvrant tant de fois le roi et sa famille d’une égide miraculeuse, la protection divine s’était en même temps étendue sur la France. Le moment est venu pour elle de recueillir les fruits d’une sage politique : l’émeute et la guerre civile sont étouffées ; elle est en possession paisible des libertés les plus précieuses dont la conquête lui a coûté quarante ans d’efforts et de combats ; l’instruction des classes pauvres a reçu de vastes développements ; les chiffres toujours croissants des caisses d’épargne, en attestant que le bien-être de ces classes s’améliore, offrent pour l’avenir des garanties de sécurité intérieure ; la clémence royale enfin a pu calmer l’irritation des partis sans compromettre la dignité de la couronne ou l’ordre public, et un décret d’amnistie, rendu sous d’heureux auspices, à l’occasion du mariage de l’héritier du trône avec la jeune princesse Hélène de Mecklembourg, ouvre une ère nouvelle à la royauté fondée par la charte de 1830.
FIN.