Le prêtre ! Il est encore là.
Donne-nous notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé ; ne nous induis pas en tentation, délivre-nous du mal. Amen.
J’ai peur de cet homme. Sa voix m’épouvante, et la vieille Drosilla m’a dit que ces prêtres étrangers étaient des magiciens.
Souvenez-vous de notre compagne Sostrata. Un de ces hommes lui a dit des paroles mystérieuses, et, depuis lors, on ne l’a plus entendue rire parmi les jeunes filles. Autour des belles fontaines, elle ne chante plus avec nous les chansons antiques. Elle passe tristement, loin des vierges, humble et tremblante, comme une suppliante qui va vers les sanctuaires.
Pourquoi dit-il cette prière ? Je veux savoir.
Scène II
Feuillages cueillis joyeusement pour être offerts sur les autels, cette nuit de deuil vous a fanés.