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ORIANE, se défendant mal.
DORIETTE, sortant du buisson.
Le moment ?
ORIANE, comme en extase.
DORIETTE.
SILVÈRE.
Ta chevelure blonde illumine et parfume
L’ombre douce et le soir voilé de claire brume.
DORIETTE.
Hâtons-nous !
ORIANE, à Doriette.
Elle rit. À elle-même.
Je ris.
Mais mon cœur a tremblé comme oiseau surpris.
SILVÈRE, il se lève, va vers elle et l’enlace.
Je t’aime !
DORIETTE.
ORIANE.
Avec une ironie affectée, elle se dégage.
Bonsoir, enfant ! Oui j’ai laissé par ironie