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FRANGIPANO.

Madame, ce sont les conspirateurs.

Il prend la main de Marietta et la conduit à droite.

MARIETTA.

C’est juste, le devoir avant tout !

Elle s’assied sur une chaise que lui a avancée Giletti.

PONTEFIASCONE.

Tiens. Je connais cet air-là.

LES TROIS AUTRES.

Moi aussi !

Ils chantent.

Ils viennent pour la grande affaire, Du château de Castelardo.


Scène VIII

Les Mêmes, FORTUNATO, amenant LA COMTESSE, LE COMTE, Les Quatre Conseillers disgraciés, enveloppés dans des manteaux, comme les Conspirateurs du premier acte, puis L’ARCHIDUC, qui a une grosse barbe et un grand manteau.
FORTUNATO, à Marietta

Messieurs et madame les conspirateurs, j’ai emmené tout ce que j’ai trouvé, il y en a un lot.

L’ARCHIDUC, entrant, à part. — Au public.

Oui, conspirateurs ! (Il regarde Marietta.) cette femme à qui j’ai donné ma couronne, et tout mon amour, a voulu me faire fusiller, alors, j’ai conspiré, et je n’en suis pas fâché, car j’ai rencontré à l’auberge cette autre petite femme. (Il montre la comtesse à gauche.) Elle est exquise et quel sourire elle a, un sourire angélique.

FORTUNATO, frappe sur l’épaule de l’archiduc.

Dans les rangs.

L’archiduc va se mettre à gauche devant les conspirateurs.

LA COMTESSE, bas au comte.

Ah ! mon ami, je tremble. Que va-t-il nous arriver ? Vous avez voulu à toute force vous remettre à conspirer.