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MARIETTA, à qui la comtesse a mis son manteau et le chapeau qui se trouvait dans le carton sur la table de gauche.
Nous aimons mieux les dix mille écus.
RICARDO, à Giletti.
Alors, toi, tu es le comte de Castelardo.
GILETTI.
Je suis le comte de quoi ?
RICARDO, à Marietta.
Vous, vous êtes la comtesse de Castelardo.
MARIETTA.
Moi ! comtesse !
RICARDO.
Pour vingt-quatre heures seulement. (A Giletti.) Prenez donc des airs distingués. (Il lui donne des bourrades.) Je te dis d’avoir l’air distingué.
LE COMTE, à Giletti.
Dix mille écus !
RICARDO, qui était remonté.
Les voilà, ils reviennent, allons, en route, dans la berline.
GILETTI.
Dans une berline.
LE COMTE.
Une berline superbe !
MARIETTA, à Giletti.
Toi qui voulais faire un voyage de noces.
GILETTI.
Ma foi, tant pis, laissons-nous faire.
Les dragons entrent par la gauche, les petits clairons par la droite conduits par Fortunato. – Ils se mettent sur quatre rangs au fond.
FINALE.
CHŒUR.
- Sono li dragoni