Page:Milliet - Une famile de républicains fouriéristes, 1915.djvu/66

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AUX REPRÉSENTANTS DE LA MONTAGNE Chanson dédiée au citoyen Ledru-Rollin, et chantée au banquet qui lui fut offert le 22 avril 1849.

[...]
L'heure a sonné, commencez la campagne,
Arrachez-nous au joug des oppresseurs.
Tribuns ardents de la sainte Montagne,
De tous nos droits soyez les défenseurs.

Du capital qui nous écrase
Brisez le pouvoir malveillant ;
Il faut enfin prendre pour base
Le droit de vivre en travaillant...

Voyez ! le parti monarchique
A déployé ses étendards ;
Au secours de la République
Accourez, vaillants montagnards,

ENVOI
O vous ! sur qui la calomnie
Longtemps distilla son poison,
Courage ! la ligue ennemie
Se brise contre la raison.

La vérité, jusque dans la campagne,
A fait tomber le bandeau de l'erreur.
Ardent tribun de la sainte Montagne,
De tous nos droits soyez le défenseur.


Ledkl’-Rollin Le Prince Président avait promis de ramener en France le crédit et la richesse. C’est sur lair de Cadet-Roussel que l’on chantait cette chanson :


MONSIEUR CRÉDIT

Monsieur Crédit, dans son exil,
Longtemps a dit : Ainsi-soit-il !
Pour qu'on le tire enfin de peine,
Il a fait dire une neuvaine.
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment
Monsieur Crédit est bon enfant.

Monsieur Crédit serait content
D'être choisi pour Président.
Mais hélas ! qu'on le lui pardonne,
C'est en attendant la couronne.
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment
Monsieur Crédit est bon enfant…