blie. Elle n’a au fond que l’apparence, qu’on peut détruire par mille raisons tout autrement réelles.
Raisons de préférer les biens en fonds de terre.1°. Il est dans la nature de l’homme de travailler solidement, & de chercher à se perpétuer dans ses propres ouvrages. Plus l’on remonte aux premières institutions de l’humanité, plus l’on en trouve des preuves, & ce principe ne peut être disputé. La frivolité de la nation d’une part, l’abondance de l’or, grand corrupteur de la nature de l’autre, semblent nous avoir entièrement inclinés vers l’intérêt personnel & momentané, qu’on appelle jouissance. On place son bien à fonds perdu, on bâtit, on se meuble, on vit enfin uniquement pour soi ; mais cet on que j’admets ici & qu’un petit nombre d’individus habitans de cette folle Capitale regarde comme général est cependant très-rétréci. Les Provinces entiéres, & à Paris même tout ce qu’il y a de gens de travail, de bourgeois, d’homme d’une profession grave, de Noblesse