Page:Mirabeau - Le Libertin de qualité, édition de 1784.djvu/119

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état d’écouter, je lui racontai mon aventure. Le comte de Rhedon lui en avoit dit quelque choſe ; la cataſtrophe lui plut, l’égaya, & nous en étions ſur la chronique ſcandaleuſe, quand on annonça madame de Sombreval, & une autre femme chez qui j’avois négligé de me faire préſenter, quoiqu’elle fût d’un rang à ne pas être oubliée. Elle m’en fit la guerre avec chaleur ; j’y répondis avec intérêt, & je demandai, pour la forme, une permiſſion de faire ma cour, qui étoit toute accordée.

La viſite finie, ma chere Vit-au-Conas me dit : mon ami, je vais te perdre encore ; voilà un dévolu jeté ſur toi. Pour celui-là c’eſt une trouvaille ; conduis-toi bien… Pouſſe-la, pouſſe… — Ah ! madame, vous

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