Page:Mirabeau - Le Libertin de qualité, édition de 1784.djvu/13

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
vij

un pied de nez ; mais que votre chaſte épouſe n’y fourre pas le ſien ; car auſſi-tôt cornes de licornes s’appliqueront ſur votre front ſéraphique : défiez-vous ſur-tout de ces grandes manches à gros vits, & ne laiſſez pas aller votre femme en confrérie ſans une ceinture. Cependant, que la jalouſie ne trouble pas votre repos ; car, voyez-vous, monſieur Satan, ſi elle le veut, cocu ſerez ; & quand vous la mettriez en poche, s’y foutroit-elle par la boutonniere,

Puiſſent les tableaux que j’ai l’honneur de mettre ſous vos yeux, ranimer un peu votre antique paillardiſe ! Puiſſe cette lecture faire brû-