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Page:Mirabeau - Le Libertin de qualité, édition de 1784.djvu/81

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m’enfermer ; la vieille part, & nous reſtons ſeuls, Julie & moi dans le joli boudoir.

Puiſſances du ciel ! Vous dont émane ce feu céleſte qui nous éleve au-deſſus des mortels, vous vîtes mon bonheur !… Curieux, indiſcret ami ! Tu veux donc auſſi pénétrer les myſteres de Paphos ?… Eh bien ! lis, dévore & branle-toi.

Tout favoriſoit mes feux ; la beauté du jour, dont les rayons amollis par une gaze diaphane attendriſſoient pour nous les objets. Le printems ; ſon influence ; l’innocence de Julie ; mon expérience qui l’échauffe pour la détruire ; des tableaux laſcifs que je lui explique d’une maniere plus laſcive encore ; des vœux prononcés à ſes pieds, reçus par ſa tendreſſe… Les deſirs