reil monstre ? — Ce que j’en veux
faire ? Parbleu, belle demande ! La
piller, la gruger, et me foutre d’elle
tout en la foutant.
Le spectacle finit tard ; elle m’invita à souper du ton dont on donne un ordre. J’étais au fait, je m’humiliai, je me confondis : sans lui offrir ma main, je lui fis faire place à la sortie ; je la vis entrer dans sa chaise qu’escortaient quatre valets, chapeau bas, et je me rendis chez elle.
L’assemblée était cérémonieuse, par conséquent fort triste ; le souper fut d’un compassé assommant : on y mangea peu ; on y parla moins ; le lever, la chasse, le coucher, quelques nouvelles rabattues, débitées d’une voix traînante… Des hommages à madame, terminèrent la séance ; mais non pas pour moi. Comme tout chez la comtesse se fait dans l’ordre,