Ah ! foutre, mademoiselle, et moi que
je vous essaye… Je la campe sur le lit
de bain, et je la fous… Le jeu ne lui
déplut pas ; il m’amusait assez… Il
fallut cependant songer à la préparation…
Branlinos entra dans le même
bain que moi, en me disant que je l’avais
souillée, et m’avertissant qu’elle
couchait en tiers avec nous… Ce procédé
me parut nouveau ; mais la diablesse
garde le tacet en étouffant de
rire. — Enfin, bien lavés, bien essuyés,
bien parfumés tous deux, elle se sauva
de crainte de nouvelle pollution, et
cinq minutes après vint me prendre.
J’arrive dans la chambre à coucher ; la comtesse était déjà au lit ; elle me tend une main que je baise avec autant d’ardeur que si elle eût été jolie. Je me place d’un côté, Branlinos de l’autre. La comtesse était plus humanisée ; mais le décorum subsistait toujours… À la