Page:Mirabeau - Le Libertin de qualité ou Ma Conversion, 1801.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 21 )


tous les sophas des appartemens, et c’est à sa dernière extase que je me sauve.

Parbleu, voilà bien des façons. — Pauvre sot ! tu ne vois donc pas que cette femme fait ma réputation pour l’éternité ; je n’ai plus besoin de me vanter, je n’ai qu’à lui en laisser le soin, et je suis le phénix des oiseaux de ces bois. D’ailleurs, je n’ai pas perdu la tête, elle est amie intime de la présidente de ***, et depuis longtemps je lorgne cette riche veuve ; elle ne manquera pas d’être la confidente de ma délaissée, et me croyez-vous assez novice pour n’avoir pas persuadé à celle-ci que ce serait un moyen de nous voir encore ; à l’autre, que je ne quitte madame une telle que pour ses beaux yeux.

Tout réussit à mon gré ;… mais il faut que je les brouille ;… allons,