pour éclore que les hommages de l’amour,
des détails délicieux… Telle se
montre la jolie mère de ma douairière,
la belle Julie ; elle m’offre les excuses
de sa tante, qu’une affaire arrête, et
me prie d’agréer qu’elle me tienne compagnie.
Je réponds à ce compliment
par les politesses d’usage, et nous nous
asseyons sur des fauteuils dans un coin
de la chambre ; Julie s’éloignait du sopha
(hélas ! qu’il était bien plus à craindre
pour moi !) ; mes yeux erraient sur
elle : je sentais toute la timidité d’un
amour naissant, tous les combats de
ma raison contre mon cœur ; le feu
de mes regards en imposait à Julie,
notre conversation languissait en apparence,
mais déjà nos âmes s’entendaient.
Mademoiselle fait sûrement le bonheur de sa tante, puisqu’elle est sa compagne ? — Monsieur, ma tante a de